Lao Vanglao

9 janv. 20211 Min

Mère-Anne

Mis à jour : 20 mars 2022

Comment savais-tu, Femme

Que ces lignes

Jailli des méandres

De la terre et du ciel

Te mèneraient là-bas

Aux contrées résolues du destin

Par-delà, des Anm-éternels

Était-elle parfumée d’or, Femme

Cette route maternelle
 
Qui donna vie aux étoiles

De ce petit-Moi, ces petits-Nous

Hommes ellipses en ton sein
 

Je sais, Femme

Du bout du monde

Baignée par les ondes bleues des mers

Que j’ai vu tendre, toute ronde

Ton ile-coeur

Berceau aux couleurs océanes

J’ai ce souffle de tes mains

Mère-Anne

Me hissant profane

Aux lumières des chandelles

J’ai l’ombre de tes chants

Berçant mes rires et pleurs infidèles

Nous voilà

Nous voici
 
Voiles réunies par les vents

Embuées de la houle cyclique

Oasis dévastées

Cerclées sous l’iris cyclonique
 

À celle qui te fît naître

Tu te présentes à présent

Verbe de l’enfance

Quêtant aux aurores insolites

Suppliques sacrées des rives

Parchemins, libellus des gués
 

Comment sais-tu, Femme

Que ces lignes

Jailli des méandres

De la terre et du ciel

Te mèneront là-bas

Aux contrées résolues du destin
 

 
Au Bois-de-Pomme

Souviens-toi

Il est île

Homme qui t’aime

À te montrer le chemin

Attends-nous là, un à un…

(2020-10-31-Mère-Anne)

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