Au-dessus, vit le coq
Irréel présent, au soeil levant
De lui, aucune image, de couleur, de plumage
Juste souvenance de l’enfance
À Les nourrir, les chérir, les mourir aux feux de bois
Aux chants-égosillent, sa crête se devine
Debout, fière, élancée au ciel gris ou bleu
Rouge-fidèle, aux images primaires, bon point du maître
De lui, teint-terne, broussailleux, mavozo
Lui, c’est « Banane-Akondro », proprio de l’hôte
Sujet sensible, âme enivrée de Manao ahoana , aux chutes de masoandro
Quatre heure du matin, chant premier du gallinacé
Qu’en est -il du reste du Monde Brouhahas d’ondes aux multipes jets, perchés aux toits
J’entends de vous, chocs égrenés des chapelets, l’épeler L’éternel-tétragramme, virtuel non prononcé de guerres inachevées
Ici, les mots s’écoulent, mouramour, mesures à Maya (la belle)
Malbarèz an vaniy dann larson maloy-hoa-la
Là, les corps-vibratoires ploient aux sons des « Kalou-banm » Livrant pêle-mêles, les plaintes du Divin-Korakor, sublimes-libertés
Je danse, et me tais, en ces mots murmurés, confinés..
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