Lambrequine
Antre, je demeure Livré aux dames, luxuriantes Peuplé de vies, comme autrefois Où dansaient les pieds, au parquet De mon âme bardoté, couronnée..
Suis-je belle à vos yeux Zazak des lianes, fleurs à ma cité
Mon ocre sanguine est si pâle à présent Je me tasse, mouramour à l’orée du temps
Qui inlassablement, sans menace M’envoute de ses rêves
Et je m’imagine, grègue au feu Noëlline
Tifine au beurre des ivres bonheurs Rourout enneigé, de soleils anromé
Et je m’abandonne, madone éternelle Ôm, aux ombres libres, maronne aux lignes flanelles
Entre, et demeure Soit Monde, Archipel À m'envahir de tes encres Pastels, huiles, baumes essentielles Comme au temps qui n’est plus..

Crédit-Photo Herve Benard