Monémé
Dernière mise à jour : 10 janv. 2021
Aux peines infinies
D'une si longue route
S'insinuent les prémices
De l'aube douloureuse
Cœur au corps souffrant
D'une méconnue têtue
Bête sans trace qui s'enlace
Aux rides de mon enfance
Je ne puis que pleurer
Maudire n'est en rien sacré
De là, j'entrevois le gué
Et cette âme dansante
Aux lueurs d'un éternel
Tissant entre Ciel et Terre
Les chants iodlés du passé
Mère, je n'y puis rien y chasser
Laisse-moi encore t'embrasser
De mes mains, de mes yeux
De mes rires joyeux, de mes larmes versées
De ma bouche, qui du sein fut bercée
De mon être, qui sans toi ne serait né
Laisse-moi encore te rencontrer
Au fil de cette ombre d'une si grande clarté
Si belle et si douce à aimer
Et à vous Pères des Cieux
Faites grâces à ses vœux.
