Salut mon frère
J’ai switché le cadre ce soir, un instant
Qu’importe le temps, qu’importe l’heure
Nuit tardive, ou jour naissant
Je me suis posé là
À compter du temps, d’ici
À compter des lunes, delà Cinquante cinq fois, sauf erreur
Wè, cinquante cinq clins d’oeil du ciel
Que je lie au fil, qui s’écoule depuis
Une à une L’une après l’autre
À vouloir les ancrer, je m’évade en réalité
Digressions infidèles de mon âme poétique, je crois…
Je t’en parle
Car, ce fut Vingt-ans de temps
Autant de temps, que d’autres ont pu connaître
Vingt-ans de temps, de notre temps
À remonter le monde, tant de fois
De nos thèses à l’Anjou
Plaisirs insatiables, ornés de Bières, ou de Fitou Rien d’autre, pour ainsi dire..
Ah si, ces passe-temps nocturnes, ces souvenirs
Reflets à me balbutier quelques verbes diurnes
Savais-tu au fait que La Bohème était sortie en 1965
Et qu’elle échappa à Georges, pour les bras de Charles ?
« Bien heureux sort » disent les bonnes langues
Mais moi, je ne faisais que naître en ce temps-là !
Oui, je disais en compter 20, de temps
Accordés, comme ces notes, ébènes
Allant piano-tempo, aux rythmes des ivoires contés
Toi, maestro, qui savamment suspendais l’audience
D’un attends !
Sourires à malices aux empressements
De la ronde d’enfants, tous petits et grands
De toute quiétude, j’aime à penser
De vous savoir si près
À me bercer de l’idée, que les temps qui vous portent
De lune en lune, de vents aux vents
Sont faits de moments, où s’attisent vos rires
Si pleins de soleil, fous rires ivres
De tant et tant de merveilles..
Je vous embrasse si fort
De ce poème qui vous aime
Bien à toi mon frère..
(2021-04-09-Poésie du temps-Lao Vanglao)
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