Le ciel s’est peint ce matin
Aux couleurs de tes parures
Ancres roses des lumières
Nacres soyeuses des regards
Il s’est assis, fleur en main
Comme nous, il compte le temps
Assis au Radeau-Zingad Invoquant les hymnes Kalypsô Gardiennes des gafourn D’où s’évadent les anges bercés
Nous y sommes, au ponton
Guettant cette vague, drapée du voile
D’Ino
Voyageuse aux côtes de Shérie Terres de rêves, aux mille allégories Loin des rives protectrices
Qu’importe les chagrins
Ni déesse, ni dieu
Ne sauraient retenir en leur seing
Le coeur inné de l’enfant-née
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