Comment savais-tu, Femme
Que ces lignes
Jailli des méandres
De la terre et du ciel
Te mèneraient là-bas
Aux contrées résolues du destin
Par-delà, des Anm-éternels
Était-elle parfumée d’or, Femme
Cette route maternelle Qui donna vie aux étoiles
De ce petit-Moi, ces petits-Nous
Hommes ellipses en ton sein
Je sais, Femme
Du bout du monde
Baignée par les ondes bleues des mers
Que j’ai vu tendre, toute ronde
Ton ile-coeur
Berceau aux couleurs océanes
J’ai ce souffle de tes mains
Mère-Anne
Me hissant profane
Aux lumières des chandelles
J’ai l’ombre de tes chants
Berçant mes rires et pleurs infidèles
Nous voilà
Nous voici Voiles réunies par les vents
Embuées de la houle cyclique
Oasis dévastées
Cerclées sous l’iris cyclonique
À celle qui te fît naître
Tu te présentes à présent
Verbe de l’enfance
Quêtant aux aurores insolites
Suppliques sacrées des rives
Parchemins, libellus des gués
Comment sais-tu, Femme
Que ces lignes
Jailli des méandres
De la terre et du ciel
Te mèneront là-bas
Aux contrées résolues du destin Au Bois-de-Pomme
Souviens-toi
Il est île
Homme qui t’aime
À te montrer le chemin
Attends-nous là, un à un…
(2020-10-31-Mère-Anne)

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