20h20
Voici l’heure aux brumes stéarines
Mèches aux folles incandescences
Émois romantiques aux virevoltent
Ombres nues, de la nuit qui s'allonge
Du haut des huiles, scintillent les fenêtres
Lueurs, aux cires embaumées
Oeuvres, à nos murs éteints
Écrans endeuillés, sources calcinées
Il fait silence, aux oreilles-abois
Que même les pas feutrés du chat résonnent
Échos du toit aux allégories des grillons
Murs aux intimes, nichés aux orages engorgés
Fini les bruits des machines, vrombissements volubiles
La terre est ciel à présent, couverte d’étoiles
Filasses-étioles, honorées d’or et d’argent
Elle se repose, lentement, aux dépens des Hommes et du temps
(2024-01-15-Le silence du temps)
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