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Éditorial

Je me suis rendu

Au bal de la démocratie

Où dansent les faux-culs

J’ai visé le coeur de Mishypo Krisie

Soufflant à l'oreille de la belle maquerelle

Les chants de Vel :


« À l’orée des forêts hécatombes Se tapissent les rois malhabiles

Usant de leurs rires infidèles

À fléchir les axes, usurper les baux

Qu'importe le fardeau Se disent les étoiles entre-elles Serres ouvertes, volant de miles en villes

Drapées du linceul à recouvrir les tombes »

- Comment osez-vous, me dit-elle, arbitraire

Vous soustraire au dogme agissant

Que faites-vous hors tanière À gronder à tous vents

Vade retro medved’a, avatars d’Amuseurs Et laisser faire Le Silence des Lecteurs

- Êtes-vous chagrine, alouette turluteuse Par la sève qui lentement se réserve Qu’en est-il de préserver la reine, sans gelée juteuse

Sans couvain, sans pollen, sans verve Je suis vain de vérités à l’écoute de vos ondes

Rhétoriques éternelles aux jugements immondes


Je me suis rendu

Au bal de la démagogie

Où dansent les profits

Me faire prélever le coeur que j’avais à crédit

Soufflant à l'oreille de la vieille belle

Le chant des murs et ses horribles ritournelles :


« Ainsi naissent les fils lancés aux assauts

Contredanses des neiges, bourrées d’été

Colonnes versées aux confluents des règnes

Rédemption des ombres, révolutions nouvelles

Mais à nul autre le pouvoir, quoiqu’en disent les rebelles

La magie des ficelles illusionne, elle enseigne Du tableau de maître, à la chaire rehaussée Chaque mascarade une étreinte assortie de sceaux »






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